En cette journée mondiale de l’océan, nous avons souhaité vous rediffuser un Podcast de la période de confinement. En effet, les cachalots nous apprennent beaucoup et Daniel Krupka nous parle de comment s’inspirer des cachalots dans les moments difficiles tels que le confinement. Ce podcast nous apprend qu’après avoir ravitaillé le frigo, avec du temps devant soi, ce qui nous manque c’est le contact. Découvrons une autre approche, celles des cachalots. A découvrir dans le replay de cette chronique.
L’association Robin des Bois a édité chez Arthaud, en 2019, un “Atlas du business des espèces menacées”. Longitude 181 vous en livre des extraits, concernant les espèces marines, dans une série d’articles à suivre au fil de nos Newsletters. Aujourd’hui, les hippocampes…
“Bientôt remboursés par la Sécurité Sociale ?
Les médecines traditionnelles et alternatives en Inde, au Japon, en Corée du Sud et des articles se présentant comme scientifiques, sans être consolidés par des protocoles et des résultats statistiques, considèrent aujourd’hui, que les préparations à base d’hippocampe traitent les excès de cholestérol, les rhumatismes, les problèmes cardiaques et respiratoires, les pertes de mémoire et le cancer. Le jour viendra où l’hippocampe guérira tous les problèmes sanitaires dus aux pollutions.”
Quelle protection ?
“En 2002, l’hippocampe, … a été pris en considération par la Convention sur le Commerce International des Espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES). Le commerce international était alors estimé à environ 24 millions de spécimens par an; aujourd’hui le bilan cumulé du commerce légal et de la contrebande atteindrait 50 à 100 millions.”
A qui profite le crime ?
“Un hippocampe séché se vend entre 3,5 € et 25 € en Asie. Chaque jour, plus de 100 000 hippocampes sont capturés dans l’Océan mondial. L’hippocampe est en vente dans les quartiers chinois des grandes villes aux États-Unis, il pointe son museau dans les restaurants exotiques au sud de l’Europe, en guise d’apéritif. La longueur minimale réglementaire de 10 cm, garantissant que l’hippocampe mis sur le marché a atteint sa maturité sexuelle, n’est pas respectée. Des juvéniles sont à vendre par millions dans les épiceries.” ou en guise de décorations….
Longitude 181 est une association Loi 1901, entièrement composée de bénévoles et totalement indépendante. Elle doit cette indépendance au soutien de ses adhérents, donateurs et mécènes. La crise sanitaire du Covid 19 met à mal le monde économique, mais aussi le monde associatif. Longitude 181 n’est pas épargnée. Aujourd’hui, Patrice Bureau, son président, et François Sarano, son fondateur, lancent un appel.
“Bonjour !
Vous le savez tous, la période n’est pas fatale que pour les activités économiques pures et dures, mais aussi pour les associations qui œuvrent pour le bien commun. Longitude 181 en fait partie. Totalement indépendante de L’État ou de soutiens institutionnels, elle peut porter sans arrière pensée la protection de l’Océan au premier plan dans ses actions. Avec la crise, notre budget se trouve actuellement réduit de moitié, ce qui stoppe pour le moment tout le déploiement prévu en 2020 pour nos interventions sur le terrain.
Nous ne nous finançons que par la voie des adhésions individuelles ou/et de structures, des dons de particuliers ou/et d’entreprises et/ou fondations privées. Le marasme économique touchant aussi ce secteur privé, certains de nos sponsors ne sont plus en mesure d’honorer leurs engagements.
Rappel des faits : L’accident se serait produit lors d’une session de shark feeding à la Vallée Blanche à Faa’a (Polynésie française), une pratique interdite en Polynésie française. La victime, mordue à la jambe, a porté plainte. Le prestataire a été déferré jeudi au au tribunal de Papeete. Il sera jugé le 9 juin. voir le Reportage TNTV NEWS
En direct du terrain, écoutons Fred Thibur de Eleuthera Plongée, Centre Ambassadeur Longitude 181, qui interpelle les autorités locales sur ce sujet.
Pourquoi aura-t-il fallu ce bien triste fait divers ?
“Pourquoi les arguments que j’avance depuis tant d’années, supportés par Longitude181, la FFESSM, les organisations locales (vaa’a, surf, voile,…) n’ont-ils pas été entendus ? Pourquoi les médias locaux ont-ils donc été si maladroits à suivre ce sujet, se limitant à l’opportunisme du scoop du sang versé ? Comment peut-on valablement soutenir que le shark-feeding sert la cause du requin, alors même qu’il est source d’accidents ? Pourquoi était-il malheureusement prédit qu’il faille que l’accident survienne pour que les décisions soient prises ?
Mes pensées se portent vers la victime qui, sur les conseils rassurants de ce centre de plongée (connu de tous), n’a pas vu le piège et le risque. Pourquoi ce centre de plongée… a-t-il pu continuer àfaire la promotion de ses activités sur les réseaux sociaux sans qu’aucune action ne soit engagée à son encontre ?
Des mises en garde répétées qui n’ont pas été écoutées
Mes demandes, mes écrits, mes inquiétudes et mes relais sont restés sans réponse claire… Je n’ai reçu en retour qu’insultes et noms d’oiseaux… et le silence sidéral des autorités.
Puisse ce triste évènement, dans la reconstruction d’un tourisme responsable et respectueux de la nature, voir enfin une position affirmée d’une Polynésie sensible à son environnement unique, à la culture d’une sagesse ancestrale où le requin et l’Homme se respectent…
La justice est saisie et suivra son cours à l’égard du centre de plongée. Les décideurs polynésiens, eux, ont un challenge beaucoup plus noble : replacer l’humain dans son écosystème et offrir à ses visiteurs une terre d’inspiration. Bien à vous tous”
Fred Thibur
Réflexions sur la pratique shark feeding en Polynésie française
Pour rappel, un extrait d’une intervention de Fred, le 10 mars 2019, à l’heure où les autorités faiblissaient sous la pression des “pros shark feeding” :
“Iaorana,
La première session de recyclage des moniteurs de plongée titulaires d’un diplôme délivré par L’État (BEES, DEJEPS) qui s’est tenue le mois dernier a mis en lumière la problématique du shark-feeding lors de l’intervention de la DIREN.
Bien que cela n’était pas prévu, il faut bien admettre que ce sujet a mis en évidence une incohérence dans la gestion d’un tel sujet qui implique plusieurs ministères de la Polynésie française et dont les décisions éventuelles affectent très directement le travail de salariés et de patentés œuvrant dans le milieu de la plongée sous-marine.
Comment se fait-il que les ministères en charge de l’Environnement et de la Jeunesse et des Sports ne se soient pas consultés sur ce sujet ?
Comment se fait-il que le territoire et ses services ne se soient pas assurés de l’avis de l’ensemble des centres de plongée (qu’ils soient pour ou contre une telle pratique) ?
Comment une telle décision (puisqu’il semble bien que les arrêtés étaient prêts à être publiés) soit prise sur la foi de ceux qui sont “pour” ?
Est-il juste d’entendre que le ministère du tourisme fasse pression, y compris auprès de la DIREN, pour légaliser le shark-feeding et ceci sur le seul lobbying des promoteurs de cette pratique contestable et en totale violation du statut de sanctuaire de la Polynésie française ?
Acceptez ici que je me refuse à le croire, pour avoir rencontré Nicole Bouteau à plusieurs occasions et avoir été sensible et assuré de sa volonté de prendre des décisions ,une fois entendus les différents protagonistes.
Permettez-moi cependant de m’inquiéter que ce sujet, savamment écarté des avis des usagers traditionnels (= Polynésiens) de la mer (pêcheurs sous-marins, pratiquants du vaa’a, etc.), semble devoir être supporté depuis trop longtemps par un lobby pro “shark-business” totalement orienté vers le seul profit commercial. Cette position est potentiellement acceptable si elle est totalement assumée et n’essaie de se justifier par un vernis scientifique et/ou éco-touristique détestable (assumez, assumez de faire profit de cette activité !).
Si tel devait être le choix du territoire de légaliser le shark-feeding, il est important que ce choix soit totalement assumé, s’affranchissant de la position de sanctuaire défendue par la Polynésie, avec un total mépris de la position des organisations telles que Longitude 181, Sea Sheperd Dive ou Project AWARE…
Alors que notre civilisation s’interroge à juste titre sur son avenir, la sagesse des anciens (ici et ailleurs) devrait nous conduire à mettre définitivement un terme à toute pratique de feeding des animaux sauvages (terrestres ou marins). La Polynésie française offre encore l’opportunité d’observer les requins dans un environnement et un comportement naturels. Pourquoi Tahiti devrait-elle s’offrir le luxe décadent d’un cirque sous-marin ? Le delphinarium de Moorea ne suffit donc t’il pas à cette honte ? D’autres options sont disponibles et tellement plus nobles pour faire de Tahiti une destination plongée d’exception…”
Karim Rissouli, l’animateur de l’émission “C Politique” sur France 5, fera intervenir François Sarano, ce dimanche soir, dans la seconde tranche horaire de son émission entre 19h55 et 20h45. En effet, il doit évoquer,sur son plateau, la question des captures accidentelles de dauphins dans les filets de pêche qui font des dégâts significatifs chez les cétacés et émeuvent le grand public.
Nul doute que vous apprécierez l’intervention de François, alors soyez à l’heure et relayez l’information autour de vous !
Le déconfinement est là ! On l’attendait tant ce moment… Le moment de retrouver sa famille, ses proches, de se retrouver en vrai. Le moment d’aller se balader ensemble et, pourquoi pas, de faire un pique-nique ? Parce que, après tout, il est plus facile de respecter ses distances dehors que dans un appartement. Et puisque sauvegarder l’Océan, ça passe par réduire notre impact, voici des promos pour que déconfinement rime avec environnement ! A retrouver dans la boutique
Le confinement nous a permis de voir à quel point la Nature était résiliente. On a revu les oiseaux et les renards en ville, parfois des faisans. Un dauphin est venu se balader jusqu’à Amsterdam, le ciel était beaucoup plus clair… Oui, on sait bien que, avec la reprise des activités, la pollution va revenir. Alors, pourquoi pas profiter de ce temps de retrouvailles pour échanger en famille, ou entre amis, sur comment réduire notre impact ? Comment préserver notre planète et la laisser dans le meilleur état possible ?
Parce que, même si il y a quelques masques et paires de gants à ramasser, râler sur cet « autre » qui a jeté son matos n’est pas super productif. Parce que, surtout, ce “mieux” qu’on a observé sur Terre n’a pas eu le temps d’avoir un impact sur l’Océan. Parce qu’un geste + un geste, une personne écoresponsable + une personne écoresponsable, ça ne fait pas deux en matière de préservation, ça fait bien plus ! Parce que l’Océan est fait de ces petits gestes gouttes d’eau.
Des promos pour que déconfinement rime avec environnement !
Alors, chez LONGITUDE 181, cette période nous a inspiré/es une promo gobelets, porte gobelets et bouteilles, une promo spécial “pique-nique/balade/réflexion”, entre gobelets non jetables et livres.
Le magazine “Plongez!” a accepté, dés sa création, de mettre en avant les Centres de plongée du Guide parmi ceux qui obtiennent le plus de “planètes”. De cette façon, à chaque parution, ou presque, c’est un quart de page minimum qui donne la parole à un Centre L181. Une raison de plus de faire des efforts pour l’Océan !
Vous retrouverez donc régulièrement au fil de ces “actus”, les articles parus dans cette revue, avec, peut être le plaisir d’y lire votre propre interview ou celle de votre centre favori. N’hésitez pas à feuilleter et à partager autour de vous ! Les bonnes actions doivent être contagieuses.
L’association Robin des Bois ayant édité chez Arthaud en octobre 2019, un “Atlas du business des espèces menacées”, nous vous en livrons les extraits concernant les espèces marines dans une série d’articles à suivre au fil de nos Newsletters. Aujourd’hui, le poisson cardinal de Banggaï…
“De l’océan Pacifique à la poche de plastique
Le poisson Cardinal de Banggaï est propulsé sur le marché international des poissons ornementaux en 1995 à l’occasion de la conférence annuelle des sociétés d’aquariophilie marine d’Amérique du Nord“…Des reprises dans la presse spécialisées suivent…”Le succès commercial est immédiat. L’hécatombe commence.”
Copyright Nausicaa
La pèche s’intensifie en Indonésie
“Au début des années 2000, entre 700 000 et 1.4 million de poissons cardinaux de Banggaï sont vendus chaque année…Les pécheurs constatent vite le déclin des populations. A Bone Baru, là où en 2003 une seule journée suffisait pour pêcher 2000 cardinaux de Banggaï, 4 ans plus tard il faut une semaine. En 2015, la sous population de Limbo est considérée comme éteinte…Aujourd’hui, les sous-populations résiduelles et fragmentées occupent seulement 20 km².”
A qui profite le crime ?
“Les pêcheurs vendent un poisson cardinal de Banggaï en moyenne 0.09 €, presque rien…Les grossistes indonésiens vendent le poisson autour de 3.50€ à l’importateur européen ou américain qui le revend le double aux détaillants. En magasin ou en ligne, le particulier ou le dentiste désireux d’agrémenter sa salle d’attente ont la possibilité pour la modique somme de 20 à 40€ de posséder un des derniers spécimens de poissons- cardinaux de Banggaï.”
Et la mortalité ?
“Les groupes d’une vingtaine de poissons sont capturés au filet ou à l’épuisette. Dés cette étape, certains individus sont blessés -nageoires déchirées, écailles arrachées- et jetés. Entre le lieu de pêche et le point d’exportation, jusqu’à 55% des poissons-cardinaux de Banggaï transportés pendant deux à cinq jours dans des poches en plastique meurent….entre 25 et 50% des poissons exportés arriveront le ventre en l’air aux Etats Unis et en Europe. L’adaptation dans l’aquarium “d’eau de mer” recomposée dans un ranch du Texas ou un pavillon de la banlieue de Londres n’est pas garantie non plus. Nouvelle mortalité. Les poissons-cardinaux de Banggaï sont aussi victimes de la destruction de leur habitat par la pêche au cyanure et aux explosifs.”
Et Nous ?
La Charte Internationale du Plongeur Responsable, déclinée en 25 langues à ce jour, demande à chacun d’entre nous, depuis 2002, de procéder au boycott de tout produit de la mer pêché grâce à des procédés destructifs et de ne rien retirer du milieu marin pour son seul plaisir (moins de 1% des poissons d’aquariums proviennent d’élevages, le marché international des poissons marins ornementaux pèse plus de 1.4 milliard d’euros par an selon l’association Robin des bois).
Le magazine “Plongez!” a accepté, dés sa création, de mettre en avant les Centres de plongée du Guide parmi ceux qui obtiennent le plus de “planètes”. De cette façon, à chaque parution, ou presque, c’est un quart de page minimum qui donne la parole à un Centre L181. Une raison de plus de faire des efforts pour l’Océan !
Vous retrouverez donc régulièrement au fil de ces “actus”, les articles parus dans cette revue, avec, peut être le plaisir d’y lire votre propre interview ou celle de votre centre favori. N’hésitez pas à feuilleter et à partager autour de vous ! Les bonnes actions doivent être contagieuses.
“Une rencontre, ça veut dire être à l’écoute, bienveillant, respectueux et attendre que ce soit l’autre qui vienne vous voir, vous étudier, vous découvrir, c’est là qu’il va se passer quelque chose. » C’est ce que François SARANO confie dans le dernier PARIS-MATCH ( du 14 au 20 Mai 2020 ) dans une série de grands reportages au coeur du monde sauvage intitulé ” ‘les animaux, nous les aimons, sauvons-les “
En forme , François Sarano raconte son expérience avec les cétacés toire depuis son jardin, près de Valence, dans la Drôme. retoruvez le dans cet article :