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A l’occasion de la 51e session du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) la semaine prochaine à Monaco, plusieurs personnalités du monde de la mer – Nicolas Hulot, François Sarano, François Gabart, Jacques Perrin, Pierre-Yves Cousteau… – nous disent pourquoi il est, selon elles, urgent d’agir pour les océans.
Les océans seront au coeur du prochain rapport du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui tient sa 51e session la semaine prochaine à Monaco. 900 pages inquiétantes : compilant les données scientifiques existantes et perçu comme une référence en la matière, le rapport met en garde sur la dégradation des océans et de la cryosphère (banquise, glaciers, calottes polaires et sols gelés en permanence).
Plusieurs personnalités du monde de la mer – navigateurs, océanographes, réalisateurs, explorateurs, etc – saisissent cette occasion pour expliquer, en quelques lignes, pourquoi il est selon elles urgent d’agir.
Pour François SARANO :
“Chacun de nous est une parcelle d’Océan. Sur la planète bleue tout est lié. L’eau qui nous constitue vient de l’océan et retournera à l’océan. Chaque toxique que nous y déversons nous empoisonne et empoisonnera nos descendants et les autres créatures vivantes. L’océan est beaucoup plus qu’un réservoir de ressources, il est la plus belle école de vie en société. Car c’est le dernier endroit où l’on peut rencontrer des animaux sauvages si on les approche avec bienveillance et respect. On y apprend donc l’art de l’écoute. On s’imprègne de l’art de la rencontre avec celui qui est différent, car avec l’animal sauvage on ne peut pas tricher. On y apprend à trouver la distance juste pour comprendre et vivre en paix avec l’AUTRE, tous les autres, humains et non-humains. On y découvre que nos coloca-Terre sauvages sont des personnes non-humaines qui, comme nous, ont droit d’existence, On comprend alors que l’Océan ne nous appartient pas, mais que nous lui appartenons et qu’il est bien commun à tous les vivants.”
Le 5 septembre avait lieu la rentrée de nouvelle promotion de sciences Po Poitiers avec une leçon inaugurale particulière : François SARANO, porte-parole de LONGITUDE 181, proposait des réponses à la question ” pourquoi préserver l’Océan?” . Une conférence non professorale, élégante, passionée, humaniste et émouvante, à regarder et à partager sans modération !
Nous remercions la direction de Sciences Po Poitiers pour l’opportunité d’un regard différent sur les Océans, au travers de l’intervention de François SARANO devant les étudiants, futurs décideurs.
Prenez le temps de visionner cette leçon inaugurale passionnante qui remet à sa place un enjeu majeur de notre futur : la préservation de nos océans. Ne parlons plus de stocks, de tonnes, de ressources, et envisageons l’océan différemment..
Vous serez conquis(e) , et que la contagion qui vous sera inspirée soit source de viralité dans vos réseaux !
Les restaurants de 90 centres sociaux du département du Nord viennent de s’engager collectivement dans la campagne « Pas de requins dans mon assiette ». Ce sont désormais près de 10 000 repas par jour qui ne comporteront plus de requin ou de saumonette. Un grand merci à API-Restauration qui est l’origine de ces engagements !
Un engagement qui fait boule de neige !
L’histoire est simple. Le responsable du restaurant d’un centre de réadaptation professionnelle du Nord, restaurateur engagé dans le développement durable, est aussi un plongeur. Très sensible à la cause des requins, il décide de s’engager dans la campagne « Pas de requins dans mon assiette » et de ne plus servir de requin dans son restaurant. Mieux, il en parle à l’agence Lille Flandres Santé de son prestataire API-restauration. Tout de suite, la Référente Développement Durable de API-restauration est séduite par l’idée et décide de proposer aux restaurants de 90 centres sociaux du département du Nord de s’engager à leur tour.
Et voilà comment on aboutit à près de 10 000 repas par jour qui ne comporteront désormais plus de requin ou de saumonette !
Pourquoi ne pas solliciter la restauration collective de votre lieu de travail ?
Les restaurations collectives sont essentielles dans la campagne « Pas de requins dans mon assiette » : chacune sert des milliers de repas par jour. Si nous parvenons à les convaincre, ce sont autant de repas qui seront servis sans requin. Alors pourquoi ne pas solliciter la restauration de votre lieu de travail ? La cantine scolaire de vos enfants ou celle d’une maison de retraite ? Il y a certainement un endroit où vous pouvez faire un relai actif dans cette campagne.
Pas de requin dans mon assiette ? C’est ensemble que nous y parviendrons !!
La conférence de la CITES 2019 vient de classer le requin mako ainsi que les raies guitares à son annexe II. Belle victoire de tous ceux qui ont plaidé leur cause ! Et première étape importante pour leur préservation. Désormais, le commerce international de ces espèces sera donc règlementé. En clair, on ne pourra les vendre en dehors du pays où ils ont été pêchés. Mais, attention, cela n’interdit en aucune sorte leur pêche ! C’est le point faible de cette convention internationale et l’ambiguïté de tels résultats …
Le 28 aout, les 180 pays réunis à Genève dans le cadre de la CITES (Convention Internationale sur le commerce des espèces menacées) ont voté l’inscription de 2 espèces de requin mako, ainsi les raies guitares (Rhinobatidae) à l’Annexe II de la CITES. Cela veut dire que le commerce international de ces 18 espèces est désormais règlementé. Il était temps car ces espèces ont quasiment disparu de Méditerranée et figurent parmi les espèces menacées ailleurs dans le monde ! Longitude 181 salue bien évidement ce premier pas, obtenu de haute lutte contre les lobbies de la pêche.
Mais que signifie l’inscription à l’Annexe II* de la CITES ?
En quoi cette inscription va changer l’avenir du requin mako et des raie guitares ?
Le texte de la convention est très clair :
« L’exportation (ou l’importation) d’une espèce inscrite à l’Annexe II nécessite la délivrance et la présentation préalables d’un permis (…) qui doit satisfaire aux conditions suivantes : un avis scientifique certifiant que l’introduction (ou l’exportation) ne nuit pas à la survie de l’espèce, et la preuve que l’espèce n’a pas été obtenue contre les règlements de protection en vigueur dans l’état où elle a été pêchée. »
Le commerce international est règlementé par la CITES mais la pêche n’est pas interdite
En d’autres mots, la convention limite toute transaction entre États des requins mako et des raies guitares. Elle limite aussi leur « introduction provenant de la mer » pour ceux qui ont été pêchés en haute mer, c’est-à-dire hors de la zone soumise aux règlements des États. Mais il n’est nulle part spécifié dans les textes de la CITES que ces espèces inscrites à l’Annexe II ne seront plus pêchées !! On ne parle ici que de limiter le commerce… de requins pêchés.
Saluons donc ce premier et nécessaire succès ! Mais ne baissons pas la garde, car les requins mako et les raies guitares ne sont toujours pas protégés…
*Définition de l’Annexe II : C’est la liste des espèces qui, bien que n’étant pas nécessairement menacées actuellement d’extinction, pourraient le devenir si le commerce des spécimens de ces espèces n’était pas soumis à une réglementation stricte ayant pour but d’éviter une exploitation incompatible avec leur survie.
En Juin, à l’occasion de la Journée Mondiale des Océans, un débat organisé par le Muséum d’Histoire Naturelle réunissait chercheurs, artistes et citoyens autour de la question “Peut-on encore sauver la biodiversité marine ? “. Avec quatre experts pour en débattre : Émeline Pettex, Daniel Pauly, François Sarano et Guy Duhamel.
Rentrée très active pour Longitude 181 qui sera présente sur de nombreuses manifestations, festivals, conférences, et émissions !
Voici un premier agenda des principaux rendez-vous :
05 Sept : François SARANO à Sciences Po Poitiers François Sarano sera l’invité d’honneur de Sciences Po Poitiers pour la leçon inaugurale et l’accueil de la nouvelle promotion !
02 au 15 Septembre, Mondial d’apnée AIDA à Villefranche/mer, stand L181 permanent
28 Septembre : CIGALIA à Cavalaire – animations enfants FFESSM, stand L181, atelier protection de la mer.
les 9, 22 et 24 Octobre : Longitude 181 à L’INP Grenoble pour participer à un Séminaire d’innovation Ense3 2019
Longitude 181 fera plancher les étudiants de la nouvelle promotion sur un thème de la plongée responsable . Résultats à suivre à l’automne.
Longitude 181 sensibilise et dénonce, avec son programme “Les droits de l’Océan”, la nouvelle menace qui pèse sur l’Océan : l’extraction minière en eau profonde. (Écoutez le podcast “A qui appartiennent les océans ?” : https://www.longitude181.org/2016/12/05/a-qui-appartiennent-les-oceans/ ).
Rappelons que le fond des mers et des océans, ainsi que leur sous-sol, au-delà des limites de la juridiction nationale et les ressources de la zone sont le patrimoine commun de l’humanité» et que l’article 136 de la convention de Montego Bay stipule que «le fond des mers et des océans au-delà des limites de la juridiction internationale ainsi que ses ressources sont des éléments du patrimoine commun de l’humanité»;
L’article publié met en relief le rôle de l’International Seabed Authority (ISA). Fondée en 1994 sous l’égide des Nations unies, qui accorde des licences d’exploitation à des entreprises, en catimini, ( les décisions sont prises à la Jamaïque, loin des projecteurs) en dépit du souci du bien commun et d’une politique de précaution indispensable compte tenu de l’échelle des dégats potentiels. L’attribution exclusive d’un bien commun se fait dans une révolution silencieuse qui s’opère progressivement mais surement .
Pour Longitude 181, au delà du moratoire demandée par les ONG qui s’interessent à ce sujet, c’est la création d’un réseau de sanctuaires océaniques interdisant toute forme d’exploitation industrielle en mer qu’il est urgent de créer , et d’éviter de faire en mer ce qui a été fait sur terre en matière d’exploitation et qui nous a conduit à l’impasse écologique actuelle.
Moniteurs de plongée, cette information et cette action sont pour vous! Aidez nous à diffuser l’adresse du site web de LONGITUDE 181. Pour cela, il suffit d’ajouter sur votre tampon de moniteur de plongée la mention “www.longitude181.org”
Simple, et efficace, il fallait y penser . Nous remercions Renaud VIDAL , adhérent récent, de nous avoir soumis cette idée !
Voilà une inittiative à mettre en oeuvre que va permettre que l’adresse web soit diffusée et partagée sur les carnets de plongée qui sont signés par les moniteurs engagés sur la charte internationale du plongeur responsable!
Merci par avance,
L’équipe LONGITUDE 181
PS : les tampons ci-dessus sont aussi un clin d’oeil à Babou Ocean , pour son excellente newsletter sur la plongée responsable à lire ici :
Les conclusions du nouveau rapport du WWF, publié à l’occasion de la journée mondiale des requins (14 juillet), confirment les alertes lancées depuis 2014 par Longitude 181. Plus de la moitié des espèces de requins et de raies de la mer Méditerranée sont menacés. Près d’un tiers est pêché à un niveau critique d’extinction. Les requins sont décimés par la surpêche, la pêche illégale et la pollution plastique. Plus que jamais, rejoignez la campagne “pas de requins dans mon assiette” ! Soyeux contagieux, faites la connaître, allez convaincre poissonniers et restaurateurs de ne plus servir de requins !
Surpêche irresponsable et parfois illégale.
Le dernier rapport du WWF démontre, une fois de plus, comment une pêche non durable et parfois illégale a réduit les populations de requins et de raies dans la région.
« Les requins pourraient disparaître de la Méditerranée. Leur déclin rapide est l’indicateur le plus sérieux du mauvais état de santé de la mer et des pratiques de pêche irresponsables. Tous les pays méditerranéens sont responsables. Les requins font partie de notre mer et de notre culture depuis des milliers d’années. Nous devons agir rapidement pour assurer leur survie dans le futur », explique Giuseppe Di Carlo, directeur du WWF à l’Initiative Méditerranéenne Marine.
Requins ciblés ou capturés accidentellement
Certains requins sont directement ciblés et trouvent leur place sur le marché. Les autres sont des prises accessoires : ils sont capturés avec les espèces ciblées (thons, espadons,tec…). Ils sont alors rejetés à la mer où ils n’ont quasi aucune chance de survie. Dans certaines zones, les requins et les raies représentent plus du tiers des captures totales à la palangre ! D’énormes quantités de requins sont capturés par des filets dérivants illégaux. Les grands requins blancs (voir onglet “en savoir plus”, qui sont en Danger Critique d’Extinction, se retrouvent piégés dans ces filets. Même les pêcheries artisanales utilisant des filets maillants peuvent capturer un grand nombre de requins et de raies
Du requin dans votre assiette !
Le rapport du WWF confirme que vous devez êtres vigilants au restaurant et en poissonnerie : des analyses ADN ont montré que de nombreux consommateurs, pensant manger de l’espadon de Méditerranée, retrouvent de la viande de requin dans leur assiette !… Plus que jamais, faites attention. Rappelez-vous aussi que, sous le nom de “saumonette”, c’est du requin que l’on vous propose en poissonnerie ou au restaurant !