Entre cyclone, conditions de plongée mitigées et confinement, la mission cachalots 2020 (Longitude 181/ MMCO/ Un Océan de Vie) ne fut pas de tout repos et a dû être écourtée. Malgré tout, de beaux résultats et plein de nouvelles questions sur les cachalots du clan de Irène gueule tordue … !
Un départ compromis avec le covid-19, le cyclone Hérold, une faible visibilité sous l’eau et finalement le confinement pour la sécurité de tous… Cette année, la partie terrain du programme « La voix des cachalots » fut pleine de rebondissements ! Néanmoins de beaux points positifs sur lesquels nous pouvons désormais plancher !
Quelques nouvelles du clan d’Irène Gueule Tordue
Équipe Longitude 181 – Mission 2020.
Cette année, tous les membres du clan ont été identifiés, à l’exception de Déline et Swastee qui se font souvent plus discrètes. Elliot et Tache Blanche (2 mâles adolescents de 9 ans) sont toujours présents au sein du groupe, cependant il semble que leurs « clics » ressemblent de plus en plus à des « clangs » de grand mâle. De plus, la séparation du clan de Irène en deux sous-groupes, celui de Irène et celui de Vanessa, semble se confirmer.
Germine, la baby-sitter mais pas que …
Interaction entre Zoé et son demi-frère Alexander.
Germine continue à jouer le rôle de baby-sitter dans le sous-groupe de Irène. Zoé, qui a maintenant 6 ans, semble jouer elle aussi le rôle de baby-sitter dans le sous-groupe de Vanessa. On la voit souvent s’occuper de son petit demi-frère Alexander… mais cela reste à confirmer.
De nombreux résultats à venir !
La nageoire caudale de Chesna a cicatrisé en faisant un gros bourrelet.
Comme chaque année, les cartes d’identité ont été réactualisées à l’aide des nouveaux signes distinctifs qui ont été observés sur chaque individu. En revanche en ce début d’année, aucune naissance a priori… peut être pour la fin du printemps ? Il faut maintenant analyser tous les enregistrements sonores et vidéos (même si nous avons eu peu de temps d’enregistrement pour les sons) : promesses à venir d’un compte rendu plus détaillé !
Merci encore à Navin Boodhoonee, Axel Preud’homme, Hugues Vitry (MMCO), et à René Heuzey (Un Océan de vie). Pour nous soutenir et continuer à en apprendre plus sur le clan, c’est parici !
En cette période particulière, prenez soin de vous, de vos proches et des autres.
« Tout est lié sur notre petite planète bleue. Chacun de nous est parcelle de Nature et nous sommes tous sur le même bateau … » – François Sarano.
Quelle est la différence entre un tableau de maître et un vieux mérou qui rôde paisiblement dans les calanques ? Aucune. C’est ce que vient de rappeler, aux dépens de braconniers et de restaurateurs indélicats de la région de Marseille, la chambre correctionnelle du Tribunal judiciaire dans un jugement prononcé le 6 mars dernier. Nous avons collectivement toutes les raisons de nous en féliciter.
Représenté par Me Sébastien Mabile, le Parc des Calanques sollicitait que le préjudice écologique causé au patrimoine marin, dont il a la charge, par la pêche illégale d’oursins, de poulpes et de poissons soit réparé par des pêcheurs fautifs, des passionnés d’apnée qui pendant plus de quatre ans ont chassé au harpon, de nuit, des mérous, oursins et poulpes.
La réparation du préjudice écologique reconnue à la suite du naufrage de l’Erika est en effet inscrite depuis 2016 dans le Code civil aux articles 1386-19 et suivants. Mais ce qu’il faut relever, c’est que le Parc des Calanques fondait sa demande en réparation au titre du préjudice écologique uniquement sur les atteintes causées aux éléments ou aux fonctions des écosystèmes.
Il ne s’agit plus de rapporter la preuve du préjudice causé à la collectivité par l’atteinte à des ressources communes; il s’agit d’évaluer l’impact sur l’écosystème et lui attribuer un prix, certes à des fins dissuasives, mais un prix quand même.
Le jugement rendu par le Tribunal judiciaire de Marseille doit être remarqué, non pas seulement parce qu’il va condamner les quatre principaux responsables à plus de 350 000.00 Euros de dommages-intérêts, mais parce qu’il prononce cette condamnation au titre du préjudice écologique causé à l’écosystème des calanques.
“Cette condamnation est un signal très fort, avec une vocation pédagogique pour tous les acteurs à Marseille“, s’est félicité l’avocat du parc, Me Sébastien Mabile, ajoutant que depuis son inscription dans la loi en 2016, le “préjudice écologique” n’avait été “retenu que dans deux affaires en France, de moindre ampleur“
Comment les dommages-intérêts ont ils été calculés ?
Pour ce faire, le jugement procède à une évaluation de l’appauvrissement de la biomasse en appliquant aux espèces pêchées des coefficients trophiques; c’est-à-dire des coefficients fondés sur la masse nutritionnelle requise en amont pour permettre à l’espèce pêchée d’atteindre sa propre masse. Ainsi, le mérou, par exemple, espèce prédatrice, a un coefficient trophique de 1 sur 10, car il lui faut environ 10kg de nutriments pour former un kilo de matière. De ce fait, pêcher un mérou d’une masse de 30kg revient à prélever l’équivalent trophique de 300kg.
Ainsi, l’impact sur la biomasse des calanques au cours de trois années de pêche pour les quatre protagonistes est évalué à 194.046 oursins, 289kg de poulpes et près de 45 tonnes de poissons. Cela donne le frisson quand on sait que les quatre pêcheurs français poursuivis ne représentent qu’une infime partie des activités de pêche illégale sur notre littoral.
Le jugement procède ensuite à une évaluation du coût nécessaire pour régénérer l’écosystème en fonction de la biomasse prélevée uniquement sur la zone côtière des calanques. Et là, on s’aperçoit que pour récupérer la biomasse prélevée uniquement sur la zone des calanques il faudra régénérer l’équivalent de près de 70 hectares, soit un coût de plus de 350.000 Euros en prenant en compte le coût supporté par le Parc des Calanques pour la conservation du parc par hectare.
Un Jugement qui remet la biodiversité et la vie en priorité
Il y a des trésors sous la surface de la mer et certainement des chefs-d’œuvre de la nature qui valent autant qu’un tableau de maître, ne serait-ce que parce qu’ils n’ont pas de prix et que leur valeur réelle n’est certainement pas celle du kilogramme chez l’écailler.
Le Tribunal judiciaire de Marseille vient de contribuer à rappeler que la valeur de la biodiversité n’est pas un prix fixé par le marché de l’offre et de la demande, mais celui de la nécessité la plus absolue, celui de la vie demain.
Cette décision mérite d’être suivie, car elle rappelle que l’atteinte à l’écosystème dans lequel nous vivons ne peut plus se justifier en fonction du prix du marché.
Les références d’articles qui reprennent ce sujet :
François Sarano est océanographe et plongeur, son ouvrage “Réconcilier les hommes avec la vie sauvage” est une ode aux espèces emblématiques des fonds marins. Il raconte ses rencontres et les moments d’émotions vécus avec ces animaux fascinants et invoque la bienveillance à l’égard de ce vivant.
Ce 13 mars 2020, l’équipe Longitude 181 repart sur le terrain pour étudier les cachalots de l’Ile Maurice. L’occasion de faire un point sur les attentes de cette nouvelle mission…
La première mission 2020 du programme scientifique « La Voix des Cachalots » de Longitude 181 débutera ce 13 mars. L’équipe de François et Véronique Sarano retrouvera sur place Hugues Vitry et Axel Preud’homme (Marine Megafauna Conservation Organisation) ainsi que René Heuzey (Un Océan de Vie). Voici nos objectifs pour cette mission 2020 !
Nous avons réalisé une carte d’identité pour chaque cachalot rencontré, en pointant toutes les petites cicatrices et les tâches claires qui permettent de le reconnaître facilement. La fiche indique aussi les années où l’a rencontré et les liens connus qu’il a avec les autres cachalots du clan. Ici, c’est celle d’Adélie, femelle adulte, mère de Eliot, et que l’on rencontre toutes les années depuis 2011.
Identifier les nouveaux arrivants !
100 cartes d’identité ont pu être créées depuis 2015. Elles comprennent les 17 femelles adultes et les 11 juvéniles du clan d’Irène Gueule Tordue. Pour ce mois de mars, l’objectif est d’analyser la dynamique du groupe, d’identifier et de répertorier les nouveau-nés (s’il y en a eu) ainsi que d’observer si le groupe continue à se scinder en deux, comme nous l’observons depuis 2 ans.
Pas un mais deux types de nounous !
En ce qui concerne l’étude comportementale, les attentes sur le terrain sont de mieux comprendre le rôle de Germine, la baby-sitter, autour de qui le clan semble se structurer, mais également de préciser la place des nounous allaitantes au sein du clan. Plus nous aurons de vidéos à analyser, plus nous en apprendrons sur la vie des cachalots et comment ils interagissent entre eux et avec nous.
L’équipe d’analyse génétique nous accompagne !
En effet, la grande nouveauté de cette mission 2020 c’est la présence des équipes scientifiques qui travaillent sur les données récoltées en mer. Ainsi Justine Girardet qui travaille sur l’étude génétique et l’arbre généalogique du clan d’Irène avec Jean-Luc Jung. Les objectifs sont de récupérer le maximum de squames afin d’effectuer des analyses génétiques et de confirmer les liens de parentés au sein du clan de Irène. On cherchera aussi à trouver de nouveaux liens avec les cachalots des autres clans et les grands mâles.
Et la communication dans tout ça ?
L’équipe de bio-acousticiens de Hervé Glotin sera aussi à bord avec un nouvel enregistreur Jason à … 5 micros afin de mieux déterminer d’où viennent les clics enregistrés. Grâce au processeur créé par l’équipe, il est désormais possible d’associer un son à un individu , et donc de rechercher sa signature acoustique individuelle. On pourra aussi associer un son à un comportement spécifique. Cela permettra d’approfondir notre étude sur le dialecte du clan ainsi que sur les codas, outil de communication essentiel au sein du groupe !
Merci à vous de nous permettre de continuer nos découvertes autour de cette espèce incroyable qui est un véritable exemple de préservation réussie ! Pour nous soutenir et continuer à en apprendre plus sur le clan, c’est par ici.
L’Assemblée Générale 2019 a eu lieu le samedi 29 Février 2020. Un bilan 2019 très positif, avec de nombreuses avancées et des changements dans nos programmes, le tout avec des développements planifiés pour 2020 ! Découvrez tout ce que votre contribution a permis de réaliser !
L’Assemblée Générale Ordinaire , ainsi que l’Assemblée Générale Extraordinaire de l’association se sont tenues le Samedi 29 Février 2020, à la Maison des Bénévoles du Sport Drôme-Ardèche, à Valence (salle mise à disposition par le CODEP 26/07 FFESSM, que nous remercions ici).
Nous remercions les nombreuses personnes qui se sont déplacées, ou qui ont envoyé leur procuration.
L’Assemblée Générale a été suivie d’une conférence donnée par François SARANO, qui a permis de découvrir les dernières découvertes et avancées du programme Cachalots
Patrice Bureau, président, et Daniel Kupka, secrétaire général, ont présenté le Bilan et le Rapport moral de l’année 2019. Bilan et rapport ont été votés et approuvés, ainsi que le Rapport financier de l’année 2019. Le renouvellement du Conseil d’administration a eu lieu également, suivi le 1er Mars d’un remaniement du bureau. L’Assemblée Générale Extraordinaire, quant à elle, n’ayant pas réuni le quorum nécessaire au vote n’a pu statué sur la révision des statuts qui était à son agenda.Une nouvelle convocation aux adhérents sera envoyée dans les semaines à venir.
L’année 2019 aura été, une fois de plus une année très riche en événements, en progressions dans tous les domaines, grâce à vous, à votre participation, à votre soutien indéfectible !
Pour découvrir en détail le bilan, les progressions, les chiffres, le nouveau conseil d’administration et les projets 2020,
Pour tout savoir sur les cachalots, et particulièrement les dernières avancées du programme scientifique entrepris par LONGITUDE 181, grâce aux associations MMCO et “Un Océan de Vie” sur l’île MAURICE !
Le cachalot, une espèce emblématique connue au travers de MobyDick.
Ce mammifère est étudié par de nombreux scientifiques pour tenter de comprendre les mystères qui l’entourent. Le programme scientifique réalisé par LONGITUDE 181 a permis de percer quelques secrets des cachalots vivants près de l’Île MAURICE.
Durant le cours proposé, François SARANO abordera principalement:
la biologie générale du cachalot, sa place au milieu des cétacés
Ce que nous enseignent les cachalots de l’île MAURICE :
Les conditions de leur observation : la méthode particulière généralisable à toute rencontre
L’analyse acoustique
L’analyse génétique
Les comportements observés et leur analyse
le résultat : l’interaction cachalot-homme, le jeu exploratoire, la compréhension biologique et éthologique, ainsi que la leçon philosophique à en tirer : le respect des autres, qui fait notre humanisme et qui nous amène à comprendre que, comme les cétacés-personnes-non-humaines-, nous faisons partie de l’océan, bien commun à tous les vivants.
L’objectif de ce cours est de permettre à chacun d’en apprendre davantage sur les cachalots et également de découvrir les techniques d’étude efficaces mises en place à l’ile Maurice, les résultats obtenus et ceux attendus.
Les sujets seront illustrés d’exemples et de vidéos tournées sur place. Session interactive.
– Si vous êtes adhérent LONGITUDE 181, le tarif est de 110 € pour la journée d’étude (Nb: une adhésion coûte 25€)
– Si vous n’êtes pas adhérent LONGITUDE 181, le tarif est de 150 € pour la journée d’étude.
Le repas et le déplacement sont à la charge des participants.
Nombre maximum de participants par session : 20 pour faciliter les interactions, 15 minimum par session (en deçà, LONGITUDE 181 se réserve le droit d’annuler la session)
Selon les inscriptions, 2 sessions auront lieu, une à Paris, une en Province .
Dates : 27 Juin à Velizy Villacoublay
Horaires : 9h30 à 16h30, avec une pause d’une heure de 12h30 à 13h30.
Tout savoir sur les cachalots et particulièrement les dernières avancées du programme scientifique entrepris par LONGITUDE 181 grâce aux associations MMCO et “Un Océan de Vie” sur l’île MAURICE !
Le cachalot, une espèce emblématique connue au travers de MobyDick.
Ce mammifère est étudié par de nombreux scientifiques pour tenter de comprendre les mystères qui l’entourent. Le programme scientifique réalisé par LONGITUDE 181 a permis de percer quelques secrets des cachalots vivants près de l’Île MAURICE.
Durant le cours proposé, François SARANO abordera principalement:
la biologie générale du cachalot, sa place au milieu des cétacés
Ce que nous enseignent les cachalots de l’ ile MAURICE :
Les conditions de leur observation : la méthode particulière généralisable à toute rencontre
L’analyse acoustique
L’analyse Génétique
Les comportements observés et leur analyse
le résultat : l’interaction cachalot-homme, le jeu exploratoire, la compréhension biologique et éthologique, ainsi que la leçon philosophique à en tirer: le respect des autres qui fait notre humanisme et qui nous amène à comprendre que, comme les cétacés-personnes non-humaines-, nous faisons partie de l’océan bien commun à tous les vivants.
L’objectif de ce cours est de permettre à chacun d’en apprendre davantage sur les cachalots et également de découvrir les techniques d’étude efficaces mises en place à l’ile Maurice, les résultats obtenus et ceux attendus.
Les sujets seront illustrés d’exemples et de vidéos tournées sur place. Session interactive.
– Si vous êtes adhérent LONGITUDE 181, le tarif est de 110 € pour la journée d’étude. (Nb: une adhésion coute 25€)
– Si vous n’êtes pas adhérent LONGITUDE 181 , le tarif est de 150 € pour la journée d’étude.
Le repas et déplacement sont à la charge des participants.
Nombre maximum de participants par session : 20 pour faciliter les interactions, 15 minimum par session (en deça, LONGITUDE 181 se réserve le droit d’annuler la session)
Selon les inscriptions, 2 sessions auront lieu, une à Paris , une en Province .
Dates : 27 Juin à Velizy Villacoublay
Horaires : 9h30 à 16h30, avec une pause d’une heure de 12h30 à 13h30.
Pour tout savoir sur les cachalots, et particulièrement les dernières avancées du programme scientifique entrepris par LONGITUDE 181, grâce aux associations MMCO et “Un Océan de Vie” sur l’île MAURICE !
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Durant le cours proposé, François SARANO abordera principalement:
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Ce que nous enseignent les cachalots de l’île MAURICE :
Les conditions de leur observation : la méthode particulière généralisable à toute rencontre
L’analyse acoustique
L’analyse génétique
Les comportements observés et leur analyse
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L’objectif de ce cours est de permettre à chacun d’en apprendre davantage sur les cachalots et également de découvrir les techniques d’étude efficaces mises en place à l’ile Maurice, les résultats obtenus et ceux attendus.
Les sujets seront illustrés d’exemples et de vidéos tournées sur place. Session interactive.
– Si vous êtes adhérent LONGITUDE 181, le tarif est de 110 € pour la journée d’étude (Nb: une adhésion coûte 25€)
– Si vous n’êtes pas adhérent LONGITUDE 181, le tarif est de 150 € pour la journée d’étude.
Le repas et le déplacement sont à la charge des participants.
Nombre maximum de participants par session : 20 pour faciliter les interactions, 15 minimum par session (en deçà, LONGITUDE 181 se réserve le droit d’annuler la session)
Selon les inscriptions, 2 sessions auront lieu, une à Paris, une en Province .
Dates : 27 Juin à Velizy Villacoublay
Horaires : 9h30 à 16h30, avec une pause d’une heure de 12h30 à 13h30.
Indispensable à voir, indispensable à consulter : le site Reporterre. Cette vidéo-entretien porte les valeurs de LONGITUDE 181, la voix de l’Océan, et va à l’encontre des idées reçues.