La campagne “Pas de requin dans mon assiette” est plus que jamais d’actualité ! Si vos pas vous emmènent cet été sur la côte catalane, vous pourrez emporter avec vous la traduction du dépliant en catalan pour mieux convaincre le restaurateur qui vous aura régalé.
La traduction en catalan est téléchargeable !!
Le dépliant de la campagne “Pas de requin dans mon assiette” est téléchargeable sur la page de la campagne : ici.Vous y trouverez tous les arguments et les informations pour convaincre les restaurateurs de rejoindre la campagne
Dans la ligne du manifeste “Sauvons l’Océan, les 10 gestes pour (ré)agir”, Longitude 181 lance une nouvelle campagne nationale de sensibilisation : “Ici commence l’océan”
Un constat
La pollution marine, quelle qu’elle soit, vient de nos activités terrestres. Que ce soit les centaines de millions de tonnes de plastiques en tout genre, les mégots, les rejets chimiques : avec ou sans centrales d’épuration, tout finit dans l’Océan. Provoquant des millions de morts parmi les espèces marines, la pollution est le véritable ravageur de la biodiversité planétaire, chacun sait aujourd’hui que la boucle est bouclée. Consommateurs de produits de la mer, nous ingurgitons en fin de compte nos propres déchets qui, finalement, réintègrent la chaîne alimentaire.
Comment rester positif ?
En agissant ! C’est le parti pris de Longitude 181 avec la mise en place, dès la rentrée prochaine, d’une grande campagne nationale “Ici commence l’Océan”. Chacun pourra en être acteur à son niveau pour mettre en œuvre des actions locales, car c’est à cette échelle-là que l’efficacité est la meilleure sur le terrain. Mais, en attendant le déploiement de cette campagne, vous pouvez déjà commencer en vous procurant le manifeste “SAUVONS L’OCÉAN !“ de l’association et en appliquant les “10 gestes pour (ré)agir”.
Jusque dans les écoles !
Afin de renforcer nos actions, nous avons mis en place “Ocean Academy”, l’Ecole de l’Océan de Longitude 181 afin de porter la connaissance de l’environnement marin dans le milieu scolaire grâce à des supports adaptés à chaque niveau. Porter “la Voix de l’Océan” auprès des jeunes générations, c’est l’objectif que se sont donné les bénévoles de L181 prêts à intervenir sur le terrain au plus près de chez vous. C’est aussi là que commence l’Océan !
Si vous êtes investi dans votre commune, dans le milieu scolaire, et que vous êtes convaincu que la sauvegarde de l’Océan commence à terre par la connaissance, contactez-nous pour mettre en place des actions concrètes à la portée de tous.
Depuis de trop longs mois, la chronique est défrayée par les images chocs de dauphins morts suite à des actions de pêche, notamment dans le Golfe de Gascogne. Les pêcheurs rapidement montrés du doigt ne répondent pourtant qu’à la demande du “marché”. Et qui “fait” cette demande, si ce ne sont les consommateurs que nous sommes tous ? La vraie responsabilité de ces morts “collatérales” de cétacés repose en fait sur nos épaules à tous. C’est la ligne de Longitude 181, détaillée dans son manifeste “Sauvons l’Océan !”.
Un début virulent
En réaction à ces morts en augmentation de centaines de dauphins portant des traces de filets, et dont les corps sont retrouvés échoués sur les côtes françaises, Sea Shepherd lance alors une campagne pointant du doigt les pêcheurs et leurs méthodes.
Quelle position pour LONGITUDE 181 sur ce dossier ?
Longitude 181 a été créée sur le fondement d’un “partage durable et équitable des ressources de la mer au profit des populations riveraines locales“. Elle n’est pas contre les pêcheurs par principe, et a cherché à comprendre ce qui générait ces situations dramatiques. Ceci est exprimé clairement par notre porte parole et fondateur, François Sarano, sur le plateau de l’émission “C Politique” de France 5, le 31 mai. Rappelons, s’il est nécessaire, que François est Océanologue, embarqué pendant 13 ans sur la Calypso aux côtés d’Albert Falco, conseiller scientifique sur le film “Océans” de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud pendant 5 ans, Chevalier de la Légion d’honneur au titre de l’environnement pour la création et les actions de Longitude 181 et auteur d’ouvrages de référence sur notre relation avec le vivant.
Depuis, nous avons constaté que les “lignes” avaient bougé et que la “Voix de l’Océan” pouvait, une fois de plus, rassembler les passionnés de la vie sauvage que nous sommes tous.
“Si nous ne changeons pas drastiquement et urgemment nos habitudes alimentaires, il n’y aura bientôt plus de dauphins en France”, sur la page FB de Sea-Shepherd.
Bien entendu, cette réflexion dépasse largement l’hexagone et la “simple” question des dauphins qui émeuvent facilement l’opinion publique. Bien d’autres espèces sont concernées par cette pêche “collatérale” qui est un véritable massacre de la biodiversité océane, ne l’oublions pas.
Nous, consommateurs, avons entre nos mains le pouvoir de faire changer cela. “Liker” ne suffit pas, changeons nos habitudes alimentaires et soyons contagieux !!
Alors que faire à titre individuel ?
Partageons une phrase de Fatou Diome, auteure sénégalaise, issue du peuple pêcheur des Serères Niominka, qui vivent en harmonie avec les dauphins à bosse dans le delta du Sine Saloum : “Capitaines, carangues, dorades, espadons ou barracudas, les poissons s’acceptent différents, tandis que les humains se mènent des guerres de chapelle, se convertissent et s’uniformisent ; en mathématiques, ils s’y connaissent en division, mais ratent trop souvent l’addition.”
Pour agir concrètement sur nos habitudes de consommation, rejoignez la campagne PAS DE REQUIN DANS MON ASSIETTE et munissez vous du manifeste “SAUVONS L’OCEAN !“ pour agir au quotidien, où que vous soyez.
Les restaurants rouvrent, l’occasion de déguster un bon petit repas… et d’en profiter pour convaincre le patron de ne plus servir de requins. Dans le sillage de Longitude 181, faites connaître la campagne, invitez les chefs cuisiniers à rejoindre la campagne « Pas de requin dans mon assiette ». Toutes les infos ici, le dépliant, les posters, les fiches sont en téléchargement libre sur notre site.
Un nouveau restaurant « Pas de requin dans mon assiette »
Loin de la mer, mais tout proche par la pensée, et surtout par les actes, le restaurant Le Caillou à Saint Philbert sur Orne, en Normandie, rejoint la campagne. Pour ce couple de plongeurs, qui cherche à servir des plats confectionnés avec des ingrédients respectueux de la Terre et des hommes, il était évident de ne pas mettre de requin dans leur assiette !!
Quel sera le prochain restaurant ?
Avec l’ouverture des restaurants, pourquoi ne pas inciter votre restaurant favori à afficher “Pas de requin dans mon assiette” ? L’expérience montre que quelques explications suffisent généralement pour convaincre le patron, surtout s’il en sert rarement. Comme l’a constaté Sylvain, nouveau membre actif de Longitude 181, qui vient de convaincre un restaurant de Saint Péray en Ardèche !
Depuis de trop longs mois, la chronique est défrayée par les images chocs de dauphins morts suite à des actions de pêche, notamment dans le Golfe de Gascogne. Les pêcheurs rapidement montrés du doigt ne répondent pourtant qu’à la demande du “marché”. Et qui “fait” cette demande, si ce ne sont les consommateurs que nous sommes tous ? La vraie responsabilité de ces morts “collatérales” de cétacés repose en fait sur nos épaules à tous. C’est la ligne de Longitude 181, détaillée dans son manifeste “Sauvons l’Océan !”. Sea Shepherd France nous a rejoint dernièrement sur cette position.
Un début virulent
En réaction à ces morts en augmentation de centaines de dauphins portant des traces de filets, et dont les corps sont retrouvés échoués sur les côtes françaises, Sea Shepherd lance alors une campagne pointant du doigt les pêcheurs et leurs méthodes.
Quelle position pour LONGITUDE 181 sur ce dossier ?
Longitude 181 a été créée sur le fondement d’un “partage durable et équitable des ressources de la mer au profit des populations riveraines locales“. Elle n’est pas contre les pêcheurs par principe, et a cherché à comprendre ce qui générait ces situations dramatiques. Ceci est exprimé clairement par notre porte parole et fondateur, François Sarano, sur le plateau de l’émission “C Politique” de France 5, le 31 mai. Rappelons, s’il est nécessaire, que François est Océanologue, embarqué pendant 13 ans sur la Calypso aux côtés d’Albert Falco, conseiller scientifique sur le film “Oceans” de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud pendant 5 ans, Chevalier de la Légion d’honneur au titre de l’environnement pour la création et les actions de Longitude 181 et auteur d’ouvrages de référence sur notre relation avec le vivant.
Depuis, nous avons constaté que les “lignes” avaient bougé et que la “Voix de l’Océan” pouvait, une fois de plus, rassembler les passionnés de la vie sauvage que nous sommes tous.
“Si nous ne changeons pas drastiquement et urgemment nos habitudes alimentaires, il n’y aura bientôt plus de dauphins en France”, sur la page FB de Sea-Shepherd.
Bien entendu, cette réflexion dépasse largement l’hexagone et la “simple” question des dauphins qui émeuvent facilement l’opinion publique. Bien d’autres espèces sont concernées par cette pêche “collatérale” qui est un véritable massacre de la biodiversité océane, ne l’oublions pas.
Nous, consommateurs, avons entre nos mains le pouvoir de faire changer cela. “Liker” ne suffit pas, changeons nos habitudes alimentaires et soyons contagieux !!
Alors que faire à titre individuel ?
Partageons une phrase de Fatou Diome, auteure sénégalaise, issue du peuple pêcheur des Serères Niominkha, qui vivent en harmonie avec les dauphins à bosse dans le delta du Sine Saloum : “Capitaines, carangues, dorades, espadons ou barracudas, les poissons s’acceptent différents, tandis que les humains se mènent des guerres de chapelle, se convertissent et s’uniformisent ; en mathématiques, ils s’y connaissent en division, mais ratent trop souvent l’addition.”
Pour agir concrètement sur nos habitudes de consommation, rejoignez la campagne PAS DE REQUIN DANS MON ASSIETTE et munissez vous du manifeste “SAUVONS L’OCEAN !“ pour agir au quotidien, où que vous soyez.
Elodie LAFONT, animatrice de l’émission “Chacun sa route ” sur France-inter a invité François Sarano, le lundi 29 Juin 2020, pour plonger dans la biodiversité sous-marine !
L’association Robin des Bois ayant édité chez Arthaud en octobre 2019, un “Atlas du business des espèces menacées”, nous vous en livrons les extraits concernant les espèces marines dans une série d’articles à suivre au fil de nos Newsletters. Aujourd’hui, les requins marteaux…
“Dans les cales avec la coke
Tous les ans, 1.3 million de requins marteaux seraient capturés pour le commerce des ailerons. Les immatures et les juvéniles sont de plus en plus pêchés. La population du requin marteau halicorne est en chute libre. Cette chute est vertigineuse en Méditerranée où ses effectifs ont baissés de 99% entre 1970 et 2010. Le 1% restant demeure soumis à la contrebande… L’Amérique du Sud est un bastion du braconnage et du trafic… En 2012, Jair Bolsonaro, en tant que député, avait été condamné pour pêche illégale dans une réserve marine en face de Sao Paulo à une amende de 2500 € par l’IBAMA, l’organisme chargé de la protection de la faune et des milieux naturels. En 2019, Jair Bolsonaro, en tant que président du Brésil, veut démanteler l’IBAMA. Au Pérou, la filière pêche est sous le feu des critiques. Les palangres à requins sont appâtées avec de la viande de dauphin. Au Costa Rica, une usine de transformation des cartilages de requins en comprimés supposés entretenir les tendons et les articulations des humains et de leurs animaux de compagnie, est installée dans le pays. Des requins congelés et 495 kilos de cocaïne ont été saisis la nuit en septembre 2016 à bord de l’Almirante William, à 130 kilomètres au large du pays…Le cartel de la drogue et celui de l’aileron se donnent la main.”
Quelle protection ?
le marché aux requins à Oman
“La France exerce sa souveraineté depuis 1931 sur l’ïlot de Clipperton. L’atoll est situé sur le parcours migratoire de sept espèces de requins, dont les grands requins-marteaux halicornes. En 1950, les bancs de requins-marteaux halicornes étaient visibles dans les eaux ouvertes autour de l’atoll. La mission française Clipperton 2016, en coopération avec des moyens nautiques et scientifiques mexicains n’a pas repéré la moindre silhouette de requin-marteau. Elle a en revanche été alertée par les nombreux vestiges de palangres et d’hameçons emmêlés dans les pentes coralliennes tout autour de l’atoll. L’atoll de Clipperton et sa faune sont abandonnés. Seule une coopération avec le Mexique et les autres pays riverains pourrait dissuader en partie les chasseurs d’ailerons.” Nous rajouterons que les requins-marteaux font aussi, régulièrement, l’objet de captures en tant que prises accessoires (censées être relâchées vivantes et en “bonne santé”) sur les palangres posées sur l’Ile de La Réunion dans le cadre de la “pêche de sécurisation” ayant pour cibles les requins Tigres et Bouledogues.
A qui profite le crime ?
“La viande amère de requin-marteau, quand elle n’est pas jetée en mer sous la forme brute de corps mutilés, ne se vend pas cher : 4.50€ le kilo en Chine. Tout le profit réside dans les ailerons : 60€ le kilo en Equateur, 80 en Inde, 400 en Indonésie, 700 sur le marché de détail en Chine. Dans les restaurants Maxim’s de Hong Kong ou les bonnes tables de Singapour, la soupe aux miettes d’ailerons se facture entre 90 et 270€. Il y a peu, le Royal China Club à Londres facturait 3 600€ un repas royal d’ormeaux, de concombres de mer et d’ailerons de requins. Environ 38% des soupes aux ailerons de requins et des ailerons vendus dans les restaurants populaires et les supermarchés asiatiques du Royaume Uni proviennent, en toute discrétion, de requins-marteaux.“
Et Nous ?
La Charte Internationale du Plongeur Responsable, déclinée en 25 langues à ce jour, demande à chacun d’entre nous, depuis 2002, de boycotter absolument la soupe aux ailerons de requins. Depuis sa création, l’association est engagée dans la protection des requins et dernièrement, elle a lancé une grande campagne citoyenne demandant à chacun de ne plus consommer de requins sous quelque forme que ce soit.